Un projet pour explorer comment les communs transforment l’action publique en Europe
Les partenaires du projet / A PROPOS

La 27e Région

La 27e Région expérimente avec ses partenaires acteurs publics des méthodes de conception de l’action publique inspirées de l’innovation sociale. Elle mobilise des compétences issues par exemple du design, des sciences sociales ou de l’éducation populaire pour repenser et améliorer les politiques publiques à partir des pratiques des usagers, citoyens, habitants et agents publics. En 2015 elle a engagé un travail de veille et de repérage sur la notion des communs et son potentiel transformateur pour l’action publique.


L’ANIS

L’ANIS est un «pied de réseau» pour divers projets et collectifs en lien avec le numérique collaboratif et les biens communs. L’association héberge notamment le Collectif Catalyst, laboratoire de recherche et d’expérimentation au sein duquel ont émergé le mouvement des Makers, l’assemblée des communs, le réseau des tiers lieux, les questionnements sur la rétribution autour de ressources partagées. Ces recherches ont également permis la création du programme Kpa-cité qui a pour objectif d’accompagner l’émergence de coopératives ouvertes en coeur de quartiers, permettant à des personnes fragilisées de se former et de déployer une activité économique porteuse de sens.


La Ville de Brest

Brest est une véritable ville pilote dans la prise en compte des communs par l’acteur public. La culture des biens communs numériques y est portée politiquement depuis de nombreuses années. La ville va donc favoriser l’appropriation des communs sur son territoire à travers de nombreuses actions : organisation d’événements, mise en réseau d’acteur.ice.s, soutien aux projets locaux, etc Depuis 2009, la Ville de Brest organise « Brest en biens communs », deux semaines d’initiatives mettant en avant les acteurs et actrices qui portent la notion des communs au sein de leurs projets.


La CAE CLARA / ESOPA

Née en 2007, basée en région parisienne sous forme de Société Coopérative et participative, la Coopérative d’Activités et d’Emploi – CAE CLARA (Coopérative de Liaisons des Activités et des Ressources Artistiques) offre aux porteurs de projets artistiques et culturels un cadre juridique, administratif, d’accompagnement et de gestion propice à l’exercice et au développement de leurs activités créatrices d’emplois. Elle regroupe aujourd’hui plus de 130 entrepreneurs. Le modèle de la CAE participe des nouveaux modèles d’entrepreneuriat et permet à chacun d’entreprendre tout en partageant le tronc commun des besoins de tout entrepreneur.

Esopa Productions est l’un des noms de marque développé au sein de la CAE CLARA et sera partie prenante du projet. Esopa accompagne des créations dans des lieux non-dédiés, impulsant du débat dans l’espace public et participant à des programmes de recherche-action et des projets transversaux, adressant en particulier la question de l’espace public. Esopa développe les ateliers du collectif “Et si on prenait l’air(e)?” qui est son laboratoire de réflexion et d’expérimentations. Les ateliers prennent la forme d’une plateforme de rencontre entre artistes, agents de collectivités territoriales, urbanistes et architectes pour penser la question des communs urbains et les enjeux citoyens liés à transformation de la ville.


La Ville de Grenoble

Grenoble, située en région Auvergne-Rhône Alpes, est une ville en transition de 160 000 habitants candidate au label de capitale verte européenne. Au sein de l’organisation municipale comptant près de 3000 agents, la direction de projet « communs » rattachée à la mission d’aide au pilotage et conseil en gestion vise à accompagner les transitions managériales et organisationnelles pour mieux intégrer la réalité des communs. Sur le territoire grenoblois, des initiatives de plus en plus nombreuses se développent en effet sur cette question (urbanisme transitoire et éphémère, communs de l’énergie, données ouvertes, assemblée des communs,…) tandis que la Ville s’attache à développer des expérimentations nombreuses de participation citoyenne et d’innovation sociale. La réflexion menée avec les citoyens engage Grenoble dans son avenir, autour de grands enjeux: réchauffement climatique, révolution numérique, développement de l’économie collaborative, qualité d’usage des logements, nouvelles solidarités, nouveaux services, etc. Les communs ont toute leur place dans ces perspectives.


Métropole Européenne de Lille

La Métropole Européenne de Lille rassemble 90 communes et plus d’un million d’habitants sur un territoire à la fois rural et urbain, composé de grandes villes et de villages. Consciente des enjeux relatifs à l’évolution des politiques publiques, la MEL s’attache à renforcer la place des citoyens, à développer une culture de la collaboration et de l’innovation publique au coeur de son projet métropolitain. Cette démarche de transformation dans la manière de concevoir les politiques publiques s’inscrit également dans sa désignation auprès de la World Design Organization (WDO) comme capitale mondiale du design 2020. C’est dans ce cadre notamment qu’elle a inité un travail sur communs et action publique.


Pop

Créé en 2016, POP est composé d’entreprises sociales actrices de l’innovation sociale numérique et ancré dans les Hauts-de-France. POP Up est l’agence d’accompagnement à la transition numérique et collaborative du groupe POP. Elle accompagne les individus, communautés, organisations et territoires dans la transition sociale, économique et écologique. POP les accompagne et les forme pour augmenter leur capacité à agir sur leur environnement à travers le développement des usages numériques et des pratiques collaboratives, l’acculturation aux méthodes d’innovation ouverte et de design.


SavoirsCom1

SavoirsCom1 anime depuis 2012 un collectif pluridisciplinaire de plus d’une centaine de membres issus de divers milieux : bibliothécaires, journalistes, enseignants, chercheurs, entrepreneurs, étudiants, etc. L’objectif du collectif est de sensibiliser des élus et décideurs publics et les acteurs des territoires aux enjeux des communs de la connaissance, et d’agir pour des politiques publiques adaptées. Placer les politiques publiques sous le signe des communs signifie garantir l’interopérabilité, la lisibilité, l’appropriabilité et la citabilité des communs de la connaissance, et contribuer au développement d’une culture de l’information de nature à favoriser le développement des connaissances et des apprentissages. Dès lors, l’objectif est de protéger à travers le temps une ressource et les règles établies par la communauté qui la partage.

← Retour à la page principale